Sinistres sériels – Béton défectueux en Vallée de la Maurienne
L’alerte est donnée au printemps 2006 par la commune de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) qui constate, sur des ouvrages communaux réalisés en 2004, que les bétons n’ont plus aucune consistance et sont devenus friables. Sur le point de s’effondrer, plusieurs lampadaires fixés au sol par du béton doivent être retirés de toute urgence. L’ampleur du phénomène alerte les assureurs des constructeurs lorsque plusieurs résidences de tourisme, construites en 2004, doivent être fermées suite à l’effritement de leurs fondations, et que des remontées mécaniques, des murs de soutènement, des trottoirs et une station d’épuration sont touchés. Fin 2006, les experts intervenant en Dommages-Ouvrage ou en RC Décennale pour des entreprises ou des bureaux d’études, mettent en oeuvre la procédure d’Alerte de l’AQC. Après une rapide enquête permettant d’établir que le béton litigieux provient de centrales locales appartenant à la société Béton Rhône-Alpes (BRA), filiale des ciments Vicat, l’AQC informe sa Commission Prévention Produits mis en oeuvre (C2P) de l’apparition probable d’un nouveau sinistre sériel dans la vallée de la Maurienne, en Savoie.
La suite est réservée à nos abonnés.
Déjà abonné.e ? Connectez-vous