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Photo de 3 numéros de la revue « Qualité Construction » de l'AQC, dédiée aux professionnels du bâtiment

Sinistres sériels – Le joint de vitrage Tremco

Photo de 3 numéros de la revue « Qualité Construction » de l'AQC, dédiée aux professionnels du bâtiment
Revue Qualité Construction N°141 - Novembre/Décembre 2013
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Dans les années 1980, la société Tremco fabrique des bandes préformées constituant des joints de vitrage, dont la fonction est d’assurer l’étanchéité entre les vitres et la menuiserie bois d’une baie (fenêtre, porte-fenêtre). Son produit est commercialisé sous le nom de Tape 440 RSet est certifié par le SNJF (Syndicat national des joints et façades). La formule du Tape 440 RS fait ensuite l’objet d’évolutions, sous la seule maîtrise de Tremco : en 1986, par le remplacement du polymère employé à l’origine par un terpolymère plus élaboré (XL 20) de la société Bayer afin de lui conférer une résistance aux solvants et de pouvoir ainsi supporter des lasures ou peintures ; en 1988, par le remplacement de l’agent de structuration fibreux en amiante par des fibres de cellulose (Arbocel) pour satisfaire aux exigences des réglementations régissant l’usage de l’amiante. Peu après apparaissent les premiers désordres, sous la forme de fluages ou de coulures horizontales à la verticale des parcloses, ainsi que verticales le long des parcloses. Les problèmes se manifestent de façon plus intense sur les fenêtres les plus exposées à l’ensoleillement et celles de grandes dimensions, plus particulièrement au niveau des ouvrants. Les conséquences inesthétiques sont diverses : les coulures se répandent sur les peintures des parcloses et des menuiseries, tâchent les vitrages – rendant leur nettoyage plus difficile – et dans certains cas les voilages, voire même les sols, fixent en outre la poussière et les insectes. Mais sauf cas extrêmes, ils n’entraînent pas de défaut d’étanchéité à l’air ou à l’eau du calfeutrement des vitrages.

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