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SOMMAIRE
Les infiltrations par couverture constituent une des principales causes de sinistres, y compris dans les DROM. Les modes constructifs relèvent d’une utilisation principale de couvertures de type bacs acier ou aluminium, nervurés ou ondulés. Ces modes correspondent aux spécificités de zones soumises aux phénomènes cycloniques, où l’utilisation de couvertures en petits éléments est déconseillée (risque d’envol).
En outre, en fonction de l’altitude à laquelle est réalisé l’ouvrage, il y a nécessité (ou pas) de prévoir une lame d’air ventilée en sous-face de couverture. Son absence peut générer des phénomènes de condensation en sous-face de tôles.
Les conditions météorologiques particulières entraînent des infiltrations par le moindre interstice ou percement dans la couverture. Poussée par le vent, l’eau peut remonter la pente et pénétrer par les points les plus improbables. Des phénomènes de corrosion sont également observés.
La majorité des infiltrations sont dues à des défauts d’étanchéité aux points singuliers (faîtière, arêtier, solin, noue). Les traversées de toiture (ventilations, canalisations de CESI…) et les émergences traitées par des solins (lucarne, souche, édicule…) sont également concernées.
Lorsque des infiltrations apparaissent aux fixations des tôles, elles sont dues à de mauvais percements de la tôle, des tirefonds mal fixés, des écrasements de rondelles d’étanchéité par force de serrage inadaptée.
Les quelques infiltrations présentes en partie courante ont essentiellement pour origine des défauts d’étanchéité ponctuels de fixations et des recouvrements longitudinaux et transversaux limités ou réduits, que ce soit en bac acier nervuré ou plus significativement en tôle ondulée.
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