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Photo d'un immeuble de bureaux pour valoriser l'article « Travaux d'isolation - Les ponts thermiques en rénovation : quelles solutions pour les atténuer ? » de l'AQC

Travaux d’isolation – Les ponts thermiques en rénovation : quelles solutions pour les atténuer ?

Photo d'un immeuble de bureaux pour valoriser l'article « Travaux d'isolation - Les ponts thermiques en rénovation : quelles solutions pour les atténuer ? » de l'AQC
Revue Qualité Construction N°207 - Novembre/Décembre 2024
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Murs, toiture, sol… Les ponts thermiques représentent un défi majeur lors des travaux de rénovation. Les traiter efficacement nécessite de veiller dans le détail à la continuité de l’isolation et, à défaut, de mettre en place des mesures palliatives permettant de limiter les ponts thermiques.

En rénovation, le traitement des ponts thermiques s’inscrit dans le cadre d’une recherche de performance thermique de l’existant. Un pont thermique marque une faiblesse dans l’isolation du bâti, le lieu de passage d’un flux thermique, une fuite de chaleur en hiver et de fraîcheur en été. Plus ou moins important à l’échelle d’un projet, il peut être :

  • ponctuel, au niveau de l’intersection de trois parois (un angle de murs extérieurs avec un plancher) ;
  • linéaire, à la jonction entre deux parois n’ayant pas la même résistance thermique, l’une pouvant être isolée, l’autre pas (exemple : liaison balcon/façade, coffre de volet roulant/façade) ;
  • ou intégré, au niveau des fixations métalliques d’une couche isolante, de l’accroche de volets, etc.

“Laisser des points froids au niveau des parois joue sur la température ressentie et donc sur le confort thermique des usagers. Mais c’est surtout aller au-devant de pathologies qui peuvent être à la fois préjudiciables pour le bâtiment et présenter un risque sanitaire pour les occupants”

Une réflexion à ne pas négliger

Négliger le sujet alors que l’on isole un bâtiment ancien pèse sur le bilan énergétique global. Son impact est en outre d’autant plus élevé que la rénovation est performante. Un ordre de grandeur a été donné par la campagne de mesures Perf in Mind 1(1). « Réalisée sur 106 maisons rénovées à un niveau BBC (Bâtiment basse consommation), la campagne a notamment montré que le fait de ne pas traiter le pont thermique à la périphérie du plancher bas ajoutait 10 % de déperditions supplémentaires », explique Thierry RIESER, gérant du bureau d’études Enertech.

Laisser des points froids au niveau des parois joue également sur la température ressentie et donc sur le confort thermique des usagers. Mais c’est surtout aller au-devant de pathologies qui peuvent être à la fois préjudiciables pour le bâtiment et présenter un risque sanitaire pour les occupants. Lorsque la température atteint le point de rosée, l’eau contenue dans l’air va se condenser. De l’humidité peut alors s’installer et, avec elle, le risque de développement de moisissure. « Le phénomène est hélas assez récurrent dans les pièces isolées par l’intérieur et orientées au nord, avec un facteur de risque en augmentation dès lors que la ventilation n’est pas suffisante, ou qu’il y a une suroccupation de la pièce », rappelle Lucie FABAREZ, responsable service « Thermie & Environnement » du bureau d’études IE Conseil. Comme le rapporte également Martin GUER, responsable de projet à l’AQC (Agence qualité construction), « les pathologies liées aux ponts thermiques affectent ra­rement la stabilité des ouvrages, même s’il existe un risque d’effondrement de planchers en bois après une isolation intérieure des murs et le pourrissement des têtes de solives en bois. Il s’agit surtout de problèmes de condensation et de moisissure qui se limitent à des désordres d’ordre esthétique. La préoccupation concerne toutefois la santé des occupants, exposés à une qualité de l’air dégradée par les polluants qu’émettent les moisissures. »

(1)Le rapport final Perf in Mind – Rénovation performante de maisons individuelles – Analyse multicritère énergie, confort, santé, satisfaction, coût (novembre 2021) est téléchargeable sur https://librairie.ademe.fr.

Repérer pour mieux traiter

« Certains ponts thermiques sont plus évidents à repérer, parce qu’ils sont plus “classiques ”, note Camille JULIEN, directrice technique de l’entreprise Dorémi. Ce sont notamment les liaisons avec les balcons, les terrasses, les refends, les pieds de façade, les menuiseries… À côté de cela, il y a des ponts thermiques plus complexes à identifier, et plus ou moins nombreux selon la forme, la configuration et le mode constructif de l’ouvrage. C’est pourquoi leur repérage dans l’existant nécessite toujours le déplacement d’un artisan ou d’un expert. »

La recherche des ponts thermiques est avant tout visuelle. « De la peinture qui s’écaille dans les pièces humides, des traces de poussière autour des fenêtres, du papier peint qui se décolle, de la moisissure dans certains angles… sont autant de signes qui doivent mettre la puce à l’oreille », ajoute de son côté Raphaël KIEFFER, consultant en stratégies d’entreprise chez SPC. « Une autre façon de les repérer, poursuit-il, consiste à se baser sur la température ressentie ou le phénomène de paroi froide en passant la main sur un mur, le pourtour d’une fenêtre, etc. Les plans d’origine, les pièces de marché, le type de bâtiment, la date de construction peuvent également être d’une grande aide. On peut aussi utiliser la thermographie. Le matin, en hiver, lorsque les températures sont particulièrement froides et que le bâtiment a été chauffé durant la nuit, la caméra thermique va révéler avec netteté les trous et les absences d’isolation par lesquels la chaleur va s’échapper. » Malgré ses atouts, la thermographie demeure encore peu répandue. « Les artisans sont aujourd’hui peu nombreux à être équipés. De plus, la fiabilité des résultats dépend d’une importante différence de température entre l’intérieur et l’extérieur, ce que l’on ne trouve pas toute l’année, mais seulement les mois d’hiver. Elle est surtout utilisée après travaux, pour faire de la sensibilisation auprès d’élus locaux ou du public », regrette Guilian LEROUX, formateur, chargé de projets à l’Asder (Association savoyarde pour le développement des énergies renouvelables).

Soigner l’étanchéité à l’air

Pour prévenir les pathologies, il est également possible de s’appuyer sur des mesures d’étanchéité à l’air. En effet, les défauts d’étanchéité à l’air créent également un risque de pathologie, et il est pertinent de réfléchir conjointement aux solutions pour traiter à la fois les ponts thermiques et l’étanchéité à l’air. « En augmentant les débits dans les infiltrations d’air, cette solution (mesure de l’étanchéité à l’air) permet d’identifier, voire de quantifier les infiltrations d’air. Elle est aujourd’hui essentiellement utilisée dans le cadre de rénovations globales, notamment lorsqu’une labellisation est requise. Le Cerema étudie de nouvelles méthodes pour faciliter la réalisation de mesures d’étanchéité à l’air par les artisans, avant et après travaux. L’outil PAM(2) a notamment été développé pour vérifier l’étanchéité à l’air des fenêtres une fois posées. L’une de nos équipes travaille également en lien avec des chercheurs de l’université de Nottingham sur une technologie innovante de mesure d’étanchéité à l’air par basse pression, qui permet d’avoir des relevés instantanés, sans avoir à boucher systématiquement toutes les entrées d’air d’un bâtiment. La mesure est faite sur une pièce à la fois », détaille Sébastien DELMAS, chef de groupe « Bâtiments » au Cerema.

(2)Perméabilité à l’air des menuiseries. Pour en savoir plus sur l’outil : https://www.cerema.fr.

Une grande variété de cas de figure

Plus que leur repérage, c’est le traitement des ponts thermiques qui s’avère le plus délicat en rénovation. Dans le neuf, la gestion des déperditions aux points singuliers n’est pas toujours simple, mais elle peut s’étudier en amont et s’appuyer sur un certain nombre de solutions techniques. Le sujet a aussi le mérite d’être encadré par une réglementation précise, même s’il est loin d’être clos et que son application demande encore à s’affiner pour réduire davantage les déperditions énergétiques des bâtiments.
La rénovation n’a pas ce luxe. Il faut intervenir sur des bâtiments déjà existants, en l’absence d’un cadre réglementaire ou normatif bien établi, pour lesquels la variété des époques de construction, des modes architecturaux, des procédés constructifs, des matériaux, mais aussi des dégradations éventuelles rendent l’exercice souvent­ complexe. Raphaël KIEFFER note toutefois que, « le traitement des ponts thermiques bénéficie depuis une dizaine d’années d’une offre étendue. Les industriels ont fait énormément d’efforts pour améliorer la performance de leurs produits, avec des solutions à la fois traditionnelles à base d’ITE en polystyrène ou autres isolants, pour ETICS, bardages, etc., et des isolants biosourcés, qui commencent à se démocratiser. »

L’intérêt d’une rénovation complète

Dans un objectif de performance et de qualité du bâti, de plus en plus de maîtres d’œuvre, d’assistants à maîtrise d’ouvrage (AMO) et d’experts en énergie convaincus défendent l’importance d’une rénovation complète et efficace, plutôt qu’une rénovation « par gestes ». Aussi vertueuse soit-elle, cette approche complète n’est pas fléchée par les aides publiques, faisant parfois de son financement un véritable parcours du combattant. « Aujourd’hui, le particulier qui veut isoler sa maison par l’extérieur peut recevoir une aide “au geste” dont le critère d’obtention tient compte de la résistance thermique de l’isolant. C’est déjà ça. En revanche, rien n’est demandé pour traiter les ponts thermiques au niveau des encadrements des menuiseries, ou encore du plancher bas, dénonce Thierry RIESER. L’approche des labels, dont le BBC Rénovation, ou les approches par bouquets de travaux précalculés, permettent d’aller plus loin. Il en va ainsi d’un certain nombre d’aides publiques régionales ou infrarégionales qui s’adossent à un cadre de règles techniques beaucoup plus complet. C’est le cas par exemple des subventions attribuées par la Région Normandie ou du dispositif “Mur Mur 2”, de la métropole de Grenoble. »

Il existe en outre plusieurs supports variés, destinés à accompagner au mieux les professionnels. Notons par exemple les fiches travaux élaborées par Dorémi et Enertech(3), la formation en ligne proposée par l’AQC sur la rénovation performante(4), et plusieurs ouvrages sur le sujet, dont le guide Les ponts thermiques en travaux neufs et en rénovation(5), de Salem FARKH, édité en 2024 par le CSTB.

Le projet « Interfaces », actuellement piloté par l’AQC, avec l’Asder, le Cerema et Enertech, devrait, quant à lui, déboucher fin 2025 sur la documentation d’une centaine d’interfaces courantes de construction, via des schémas, des tutoriels et des vidéos. « Les ponts thermiques sont souvent situés à la jonction entre deux parois. C’est rare qu’ils ne fassent appel qu’à un seul corps d’état. Pour les traiter, il faut donc que les différents corps d’état s’enchaînent bien. En effet, chaque artisan doit savoir comment les autres lots interviennent pour compléter le traitement de l’isolation », insiste Sébastien DELMAS. Le projet « Interfaces » permettra de recenser les bonnes pratiques, et leur déroulé geste par geste sur les chantiers. Les solutions seront développées dans le cadre d’une rénovation en une ou deux étapes(6).

(3)Télécharger les fiches Rénovation performante par étapes : traitement des interfaces sur le site https://www.renovation-doremi.com.
(4)Consulter le sommaire détaillé du MOOC « Rénovation performante – risques et bons réflexes », conçu par l’AQC assistée de l’Asder, sur la plateforme MOOC Bâtiment durable : https://www.mooc-batiment-durable.fr.
(5)À commander sur le site du CSTB : https://boutique.cstb.fr.
(6)Lire l’article « Rénovation par étapes : quelles solutions au traitement des interfaces ? », publié dans le n° 202 de Qualité Construction (janvier-février 2024).

“L’isolation par l’extérieur est une solution que l’on va privilégier dès que possible, car elle permet de réduire les risques de condensation et de traiter les ponts thermiques de manière beaucoup plus simple qu’une isolation par l’intérieur”

Requestionner au cas par cas

Dans le détail des projets de réhabilitation, « l’estimation des ponts thermiques fait toujours partie de l’étude. Cette étape ne donne pas d’informations sur leur impact pathologique ou sanitaire, mais elle permet de connaître leur juste part dans les déperditions globales du bâtiment », précise Sylvaine JUNIQUE, ingénieure, cheffe de projet « Qualité environnementale et Développement durable » du bureau d’études Tribu. Ensuite, il s’agit de s’assurer d’une continuité du manteau isolant sur l’ensemble du bâtiment ou de la pièce et, en cas de jonction, de veiller au recouvrement suffisant de l’isolation afin de diminuer les effets du pont thermique. « Dans la pratique, il n’y a pas de réponse standard, témoigne Sylvaine JUNIQUE. En tant que bureau d’études, cela nous conduit sur chaque projet de rénovation, chaque configuration ou encore chaque objectif, à requestionner les solutions qui paraissent les plus pertinentes. Pour autant, l’isolation par l’extérieur est une solution que l’on va privilégier dès que possible, car elle permet de réduire les risques de condensation et de traiter les ponts thermiques de manière beaucoup plus simple qu’une isolation par l’intérieur. Lorsque l’on isole par l’intérieur, notamment sur du bâti patrimonial ou dans le cas de modes constructifs plus sensibles que le béton, il faut parfois se poser la question de savoir s’il n’est pas plus dangereux pour la pérennité de l’ouvrage d’isoler certaines parois avec un complexe isolant inadapté. Cela s’étudie avec des logiciels spécifiques qui permettent de simuler la migration de la vapeur d’eau au niveau du pont thermique. Les résultats ne sont cependant pas toujours simples à interpréter. »

En outre, comme le rappelle Guilian LEROUX, « un bâ­timent a toujours des volumes morts, des petites pièces qu’on oublie et que l’on n’arrive pas à se représenter. Par exemple, des cages d’escalier, des différences de hauteur entre pièces… C’est précisément sur tous ces points qu’il faut être attentif. En amont des travaux de rénovation, on doit avoir une vision globale du projet, notamment en tirant un trait de crayon continu en plan et en coupe sur tout le pourtour de l’enveloppe. Malgré cela, il y a des ponts thermiques qui vont être plus compliqués à traiter car pas toujours acceptables en termes de budget. Pour ceux-là, il faudra chercher le bon compromis.  »

Balcons, planchers bas et autres points critiques

Parmi les difficultés fréquemment évoquées figurent les balcons, caractéristiques d’un grand nombre de pavillons d’après-guerre, et notamment des maisons type plan Favier reconnaissables à leur sous-sol en rez-de-chaussée et leurs pièces à vivre à l’étage. La problématique des balcons filants ou des loggias concerne aussi beaucoup de bâtiments résidentiels des années 1960 à 1980. Pour éradiquer le linéaire du pont thermique au niveau d’un balcon, il faudrait le remplacer par un ouvrage désolidarisé du bâti existant, voire recréer une nouvelle façade devant le nez des anciens balcons. Mais les travaux que cela implique sont souvent difficiles à inclure dans un budget, et la tendance est plutôt à leur conservation. « Un calcul théorique de notre bureau d’études montre que l’essentiel du gain consiste à isoler, même un peu, les murs de fond de balcon. Le fait de scier les balcons ne fait gagner qu’une dizaine de pourcents supplémentaires sur les déperditions à l’échelle de la façade, ce qui est à la fois beaucoup et peu par rapport au coût que cela représente. Donc, si l’on ne peut pas traiter certains ponts thermiques, attention à bien maintenir une isolation complète des murs : en épaisseur maximale en partie courante, et si besoin en épaisseur réduite localement », relativise Thierry RIESER.

Un autre point sensible se situe au niveau des planchers bas sur terre-plein. « Quand on vient isoler la façade dans le cadre d’une réhabilitation, c’est un pont thermique assez conséquent que l’on peut difficilement traiter. Pour isoler le plancher bas, il faudrait casser la dalle. Une solution intermédiaire consiste à creuser en périphérie du bâtiment pour descendre l’isolation de l’enveloppe le plus bas possible. Mais cette option est souvent coûteuse à envisager, d’autant que cela implique de refaire les abords du bâtiment et les espaces verts », détaille Lucie FABAREZ. D’autres parties délicates à traiter sont par exemple les acrotères équipés de garde-corps ou certains pignons maçonnés.

Sur les chantiers, le budget n’est pas le seul paramètre avec lequel composer. Comme le souligne Camille JULIEN, « il faut aussi tenir compte de l’aspect esthétique du projet et de son acceptation par les propriétaires. En isolation des murs – par l’intérieur ou par l’extérieur, il peut y avoir des retours d’isolant visibles et qu’il faut intégrer. Le traitement des ponts thermiques se fait par un travail à la fois sur le plan technique et l’intégration architecturale. » Le recours à des isolants plus denses, plus performants, jusqu’à des isolants sous vide ou à base d’aérogels de silice, peut être un moyen d’intervenir dans des zones où il est difficile de mettre une épaisseur courante d’un isolant standard.

“Les artisans qui sont les plus impliqués dans la recherche des déperditions, comme sur la gestion de l’étanchéité à l’air, sont souvent les mêmes qui sont passés aux biosourcés”

Un optimum à trouver

« La rénovation énergétique oblige toujours à composer avec l’existant et à faire preuve d’humilité. Toute la difficulté est de trouver où mettre les curseurs. Particulièrement à la pointe sur la question des déperditions, l’approche passive PassivHaus se fait également moins stricte dès lors qu’il s’agit de rénovation. Le niveau d’exigence du label EnerPHit a été assoupli par rapport au neuf », remarque Martin GUER. Pour Thierry RIESER, étude à l’appui(7), « l’optimum technico-économique qui se dégage entre démolir/reconstruire, rénover par étapes, BBC ou passif, nous semble l’approche complète du BBC. C’est cette démarche que l’on va préconiser dans le traitement des liaisons, au niveau des fenêtres, de la toiture, du plancher bas. Ainsi, on ne va pas scier les balcons pour rompre le pont thermique comme on le ferait en rénovation passive. Celle-ci fait en effet passer dans un autre monde en termes de surcoût. Toutefois, dans certains cas, l’approche passive se justifie si le surinvestissement sur l’enveloppe permet des économies radicales sur les systèmes. En termes de confort thermique, l’absence totale de ponts thermiques y est aussi très appréciable. »

Sur les chantiers, le traitement des ponts thermiques est aussi affaire de motivation. « Les artisans qui sont les plus impliqués dans la recherche des déperditions, comme sur la gestion de l’étanchéité à l’air, sont souvent les mêmes qui sont passés aux biosourcés. Le prix s’élève forcément quand on passe plus de temps à traiter les détails, mais cela leur permet de se démarquer, et de monter en compétences par rapport aux entreprises qui sont prises dans la course au prix le plus bas », note Guilian LEROUX. Il s’avère important aujourd’hui que l’accompagnement des professionnels se poursuive et s’étende afin d’entraîner le plus grand nombre dans ce cercle vertueux. 📒

(7)Consulter le rapport d’étude du projet « Indicateurs énergétiques, économiques et environnementaux (I3E) en rénovation et construction » (octobre 2017), réalisé par Cycleco et Enertech. À télécharger sur https://www.enertech.fr. Le projet I3E est issu de l’appel à projets de recherche « Vers des bâtiments responsables à l’horizon 2020 » publié par l’Ademe le 30 septembre 2013.

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