
Fiche technique
SOMMAIRE
Les dommages relatifs aux dégradations des revêtements organiques d’imperméabilité de façades, relevant de la norme NF DTU 42.1, peuvent se classer en trois groupes principaux :
Les premières générations de résine (thermoplastique) ont donné lieu à des désordres. Le film s’encrassait et fixait la pollution atmosphérique. Des traces noires étaient alors visibles sur la façade, le long des lignes de ruissellement préférentielles. Les coulures apparaissaient à la jonction entre deux couvertines coiffant un acrotère ou une tête de mur, en extrémité d’appuis de fenêtre. Ces désordres ont pratiquement disparu avec l’arrivée des nouvelles résines.
En revanche, il n’est pas rare d’apercevoir les bandes marouflées dans la résine le long des fissures coupant la façade. Ce phénomène apparaît à la longue, avec l’usure du film. La pollution se fixe alors sur cette zone.
De même, si le film manque d’épaisseur, les irrégularités du gros œuvre apparaissent en « lumière rasante ». Il ne faut pas hésiter à mettre en œuvre un revêtement structuré, plus épais.
Appliquer un revêtement d’imperméabilité sur les façades d’une maison mal isolée et mal ventilée peut conduire à des désordres. L’humidité de l’air intérieur va condenser sur les zones froides (ponts thermiques) et engendrer des moisissures. Le revêtement réduit la diffusion de la vapeur d’eau à travers les parois, et cela peut entraîner des phénomènes de condensation côté intérieur, mais aussi un déplacement du point de rosée à l’intérieur des murs.
Il ne faut pas appliquer un revêtement d’imperméabilité sur une façade en mauvais état (avec des fissures évolutives).
Revêtements d’imperméabilité
Revêtements décoratifs
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